Un peu de subversion avec Starcraft 2 !
Publié : 15 Avril 2014, 19:42
Ça fait quelque temps que ce billet me trottait dans la tête et c’est grâce à ce petit film d’animation, « sans lendemain » http://www.youtube.com/watch?v=a0J2gj80EVI et sa piqûre de rappel, que je me lance.
Starcraft 2 serait-il le plus connu des jeux pédagogiques écolo ?
Dans ce jeu, chacun essaye de se ruer vers l’exploitation maximale de ressources, pour lever l’armée la plus puissante et contrôler l’expansion de l’adversaire, puis éventuellement le faire totalement disparaitre.
Le développement d’une base suit une progression exponentielle, plus d’exploitation mène à plus de production, permettant à son tour de multiplier les capacités d’extraire et de dépenser le minerai, et le précieux gaz vespène, en améliorations technologiques et en armement avancé.
Mais la quantité de ressource est définie au démarrage de la partie. Sur une carte donnée, il n’y a qu’une quantité finie de minerai et de gaz. La croissance de l’économie de chaque joueur suit donc une progression exponentielle, dans un premier temps. Puis les armées commencent à se rencontrer au milieu de la carte pour se disputer la possibilité de poursuivre le développement et maintenir un avantage technologique ou de nombre pour l’un ou l’autre des joueurs.
Imaginez une partie multijoueurs, très serrée. Si la bataille de milieu de partie s’équilibre, le jeu se poursuit vers le « late game ». Les armées sont alors au maximum de leurs capacités et améliorations, presque toute la carte est envahie de bases et l’enjeu devient de contrôler coûte que coûte l’accès aux dernières ressources.
Si alors les joueurs n’arrivent pas à faire basculer l’issue de façon définitive, le jeu peut s’éterniser. Les unités les plus chères ne seront pas remplacées et les armées vont progressivement voir leur nombre et leur puissance diminuer, jusqu’à ce qu’il ne reste que quelques unités et quelques bâtiments de chaque côté, dispersés sur une carte exsangue et dévastée.
Notre planète est à l’image d’une carte de Starcraft. Il y avait une certaine quantité de ressource à l’arrivée des être humains. Ils n’ont eu de cesse que de lutter pour leur contrôle et ont, grâce aux énergies fossiles, développé leur civilisation de manière exponentielle jusqu’à aujourd’hui.
Comme l’illustre ce petit film, nous serions au début du « late game ». Si nous poursuivons coûte que coûte l’exploitation effrénée des dernières ressources, nous finirons par errer, à une poignée de survivants hagards, au milieu des ruines.
Tel pourrait être le message caché de ce (néanmoins excellent) blockbuster de l’industrie vidéoludique.
Starcraft 2 serait-il le plus connu des jeux pédagogiques écolo ?
Dans ce jeu, chacun essaye de se ruer vers l’exploitation maximale de ressources, pour lever l’armée la plus puissante et contrôler l’expansion de l’adversaire, puis éventuellement le faire totalement disparaitre.
Le développement d’une base suit une progression exponentielle, plus d’exploitation mène à plus de production, permettant à son tour de multiplier les capacités d’extraire et de dépenser le minerai, et le précieux gaz vespène, en améliorations technologiques et en armement avancé.
Mais la quantité de ressource est définie au démarrage de la partie. Sur une carte donnée, il n’y a qu’une quantité finie de minerai et de gaz. La croissance de l’économie de chaque joueur suit donc une progression exponentielle, dans un premier temps. Puis les armées commencent à se rencontrer au milieu de la carte pour se disputer la possibilité de poursuivre le développement et maintenir un avantage technologique ou de nombre pour l’un ou l’autre des joueurs.
Imaginez une partie multijoueurs, très serrée. Si la bataille de milieu de partie s’équilibre, le jeu se poursuit vers le « late game ». Les armées sont alors au maximum de leurs capacités et améliorations, presque toute la carte est envahie de bases et l’enjeu devient de contrôler coûte que coûte l’accès aux dernières ressources.
Si alors les joueurs n’arrivent pas à faire basculer l’issue de façon définitive, le jeu peut s’éterniser. Les unités les plus chères ne seront pas remplacées et les armées vont progressivement voir leur nombre et leur puissance diminuer, jusqu’à ce qu’il ne reste que quelques unités et quelques bâtiments de chaque côté, dispersés sur une carte exsangue et dévastée.
Notre planète est à l’image d’une carte de Starcraft. Il y avait une certaine quantité de ressource à l’arrivée des être humains. Ils n’ont eu de cesse que de lutter pour leur contrôle et ont, grâce aux énergies fossiles, développé leur civilisation de manière exponentielle jusqu’à aujourd’hui.
Comme l’illustre ce petit film, nous serions au début du « late game ». Si nous poursuivons coûte que coûte l’exploitation effrénée des dernières ressources, nous finirons par errer, à une poignée de survivants hagards, au milieu des ruines.
Tel pourrait être le message caché de ce (néanmoins excellent) blockbuster de l’industrie vidéoludique.